Wednesday, December 4, 2013

04122013 / Choix de Saint Joseph à la dignité d'Epoux de Marie, dû à ses mérites


Souvenez-vous, O le meilleur des Pères, qu’on n’a jamais eu recours 
à Vous sans se voir exaucé.


Pour revenir au glorieux Patriarche, disons que sa sainteté et sa chasteté dépassant celles de tous les hommes qui vivaient alors sur la terre, excepté la Vierge de Nazareth, ses mérites augmentèrent dans des proportions immenses. Aussi Dieu voulut-il établir un rapport exact, entre ses mêmes mérites et la haute dignité à laquelle il l'avait destiné.
D'autre part, cette même dignité devait être, pour saint Joseph, un moyen très efficace de croître en grâce et d'obtenir finalement le degré de gloire auquel il était prédestiné.
Ainsi, toutes les actions que le saint Patriarche avait accomplies jusqu'alors, avaient été, sous la motion de la grâce, comme autant de retouches de l'artiste divin, qui embellissaient son âme et la rendaient digne de sa sublime mission. Car, si la dignité incomparable d'Epoux de Marie exigeait dans celui qui devait en être revêtu une sainteté sans pareille, cette même sainteté, se trouvant de fait dans le glorieux Patriarche, ne pouvait être dignement couronnée, que par une récompense sans exemple, celle précisément d'être choisi pour Epoux de la Vierge Mère, type achevé de toute pureté.
Béni soit le Très-Haut, pour avoir accordé au glorieux saint Joseph une faveur si extraordinaire! Apprenons de ce grand Patriarche, à accomplir saintement toutes les actions de notre vie, et à profiter, comme lui, des secours de la grâce et des moyens que Dieu nous donne pour croître dans la charité et parvenir au salut.


« Jésus règne, Marie gouverne, Joseph administre » (Marguerite du Saint-Sacrement, carmélite à Beaune [1619-1648]).

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« Le Seigneur a réuni en Joseph, comme dans un soleil, tout ce que les saints ont ensemble de lumière et de splendeur » (saint Grégoire de Nazianze, Docteur de l’Eglise [329-390]).

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Le Seigneur veut nous faire entendre que de même qu'Il fut soumis sur terre à celui qu'on appelait son père, qui était son père nourricier, et qui à ce titre pouvait lui commander, Il fait encore au ciel tout ce qu'il lui demande.  (Sainte Thérèse d'Avila [1515-1582])


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