Wednesday, November 6, 2013

7112013 : Relations de Saint Joseph avec Jésus-Christ


Souvenez-vous, O le meilleur des Pères, qu’on n’a jamais eu recours 
à Vous sans se voir exaucé.


Il n'est pas inutile d'insister sur ce point de la primauté de saint Joseph dans l'ordre de la prédestination à la grâce et à la gloire. Car, plus grande sera l'estime que nous aurons du saint Patriarche, plus grande aussi sera notre confiance en sa protection.

Or, la grandeur de saint Joseph découle de trois sources : premièrement, de ses relations avec le Verbe incarné; secondement, de ses relations avec la très sainte Vierge; troisièmement, de ses relations avec l'Eglise. Arrêtons-nous à considérer cette triple couronne qui ceint le front du glorieux Patriarche.


D'abord, saint Joseph a été prédestiné à remplir, par rapport au Verbe incarné, et à exercer, à son égard, un office tout à fait particulier. Il devait être le gardien autorisé de Celui qui, comme prêtre et victime tout ensemble, offrirait à Dieu le sacrifice de notre rachat, et par conséquent il devait coopérer en qualité de ministre choisi, à l'œuvre de notre rachat. C'est à lui également que Dieu avait confié la charge de disposer à l'égard de Jésus les choses et les événements temporels. Aussi, de ce double chef, personne, excepté la Vierge sainte, ne s'est approché autant que lui de la personne sacrée du Sauveur. Il était donc juste que l'œuvre rédemptrice de Jésus-Christ se déployât envers saint Joseph d'une manière d'autant plus efficace, qu'il lui était uni par des liens plus resserrés. Ainsi donc, c'est, après Marie, sur le saint Patriarche, que les fleuves de la grâce divine se sont reversés avec plus d'abondance.

« Si les princes de la terre, écrit à ce sujet l'aimable saint François de Sales[13], ont tant de soin (comme estant une chose tres importante) de donner un gouverneur qui soit des plus capables à leurs enfants, puisque Dieu pouvoit faire que le gouverneur de son Fils fust le plus accompli homme du monde en toutes sortes de perfections, selon la dignité et excellence de la chose gouvernée, qui estoit son Fils tres glorieux, prince universel du ciel et de la terre, comment se pourroit-il faire que l'ayant peû, il ne l'ait voulu et ne l'ait fait ? Il n'y a donc nul doute que saint Joseph n'ait esté doüé de toutes les grâces et de tous les dons que méritoit la charge que le Père éternel lui vouloit donner. »


« Jésus règne, Marie gouverne, Joseph administre » (Marguerite du Saint-Sacrement, carmélite à Beaune [1619-1648]).

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« Le Seigneur a réuni en Joseph, comme dans un soleil, tout ce que les saints ont ensemble de lumière et de splendeur » (saint Grégoire de Nazianze, Docteur de l’Eglise [329-390]).

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Le Seigneur veut nous faire entendre que de même qu'Il fut soumis sur terre à celui qu'on appelait son père, qui était son père nourricier, et qui à ce titre pouvait lui commander, Il fait encore au ciel tout ce qu'il lui demande.  (Sainte Thérèse d'Avila [1515-1582])


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